| C’est la période où je fis la connaissance de Ouattara, peintre africain et qui me présenta plus tard Jean Michel Basquiat, lors de son exposition chez Yvan Lambert. De là est née ma passion pour l’écriture spontanée, que je gravais dans le métal grâce à un stylo plasma. Le métal étant brut, non traité, laissant place à l’oxydation naturelle de l’air marin (travail et recherche sur les différentes oxydations). J’ai aussi créé une lampe pour Jean Michel Basquiat : lampe à peindre dans les coins. Jean Michel Basquiat travaillait la nuit avec mon ami Ouattara dans un atelier désaffecté, éclairés par une simple ampoule et peignant des formats énormes (4 m x 2 m). À leur demande, je leur ai créé une lampe avec une ampoule de 500 watts montée et articulée sur une boule de billard, leur permettant de travailler la nuit en leur assurant une lumière omnidirectionnelle. De plus, j’ai offert à chacun d’eux, une petite « Kavi Savi », personnalisée car gravée de mon écriture spontanée. |
